mercredi 26 novembre 2008

Malgré la galère, une nouvelle picine flottante à Paris ?

En même temps que j'apprends en téléphonant à la piscine Joséphine Baker que "les équipes n'ont pas de visibilité "sur la réouverture de l'espace forme : en tout cas pas en 2008, et sans aucune précision de date pour 2009, je lis dans Le Parisien hier, que la Mairie de Paris envisage tout de même de construire une seconde piscine flottante dans l'Ouest parisien. A 17 millions d'euros le joujou, pour la deuxième, on leur fera peut être un prix ?
Enfin, c'est quand même un peu cher pour avoir un SPA entier (hammam, sauna, bain bouillonnant, salle de gym, salle de musculation et vestiaires) fermé depuis plus d'un an, et qui sert de stockage de bouées pour les maitres nageurs ?!

vendredi 26 septembre 2008

L'espace forme pas très en forme

Le magnifique espace forme de la piscine Joséphine Baker ne devrait rouvrir ses portes... qu'en décembre ! Il aura donc été fermé plus d'une année après l'accident qui a failli voir sombrer la piscine Joséphine Baker au fond des flots en octobre 2007...
Dommage, car cet espace (quand la climatisation n'est pas bloquée sur 40 degrés) est très agréable, les cours de Pilates et de gymnastique de bonne qualité et la vue de toute splendeur (surtout depuis le jaccuzi !)...

Hip hip hip hourra !

Suite aux bons commentaires d'un visiteur, je me suis décidée à écrire à la mairie de Paris, exigeant la prorogation de mes entrées pré-payées à l'espace "forme " de la piscine, entrées que le Directeur m'avait quasi jetées à la figure arguant que les entrées n'étaient valables qu'une année (sur 9 mois de fermeture par an !).
Et bien, n'en déplaise au staff de Josépine, la Mairie me donne raison dans un courrier très officiel... Bravo et merci !
Je me réjouis de retouner à la piscine reprendre ces très bons cours de Pilate et de gymnastique, nager sans rancoeur mais quand même... narguer son Directeur !

mercredi 6 août 2008

Pied de grue

Aujourd'hui, 12h30, j'attends comme des dizaines d'autres devant la piscine Joséphine Baker.
Deux guichets qui fonctionnent au ralenti, malgré les chiffres annoncés : 120 baigneurs pour 375 places possibles...
J'ai attendu au total une demi-heure ! avant d'obtenir mon précieux sésame.
Une fois dans les vestiaires, horreur, le sol est crasseux, cheveux et traces noires constellent le carrelage. Les personnes sensées nettoyer papottent appuyées sur leur balai...
Autour de moi, on slalome pour tenter de mettre ses pieds sur les rares carreaux encore blancs.
Une fois dans la piscine, il y a du monde, mais nager reste possible.
Au solarium, les places sont rares mais agréables. Tout ne va pas mal chez Joséphine. Suite au prochain numéro...

jeudi 31 juillet 2008

Econduite, une fois de plus

Aujourd'hui, 31 juillet 2008, Paris 31 degrés à l'ombre, ma pause de midi sera remplacée par une tête à la piscine : ainsi en avais-je décidé. Oui, mais une fois de plus, Joséphine Baker m'a fait faux bond. Fermée à double tour, une floppée de maitres nageurs désoeuvrés guettant le chaland à l'entrée. Motif : "retard dans la maintenance".
Ah, ah, quels comiques troupiers ces p'tits gars. Deux ans que la fameuse piscine flottante a ouvert ses portes, et au moins un an de fermeture cumulée. Alors, retard de maintenance, c'est le moins qu'on puisse dire.
Je rappelle que la dite piscine a réouvert ses portes le 21 juillet, après presque 10 mois de fermeture, ce petit bijou ayant simplement failli couler en octobre dernier. Petite erreur de maintenance me dira-t'on.
Mais c'est une vraie saga que je pourrais conter ici, car Joséphine ne cesse de me souffler le chaud et le frois depuis qu'on ses connait toutes les deux.

Allez je remonte trois petits jours en arrière, mardi. Tiens surprise, en arrivant, longue file d'attente sous la cabane en face de l'entrée. Oui, il faut attendre dehors. Pourquoi ? Le monsieur ne sait pas, on lui a dit de nous faire attendre là. Ah bon. Brave moutonne de panurge, je devise avec mes voisines. 10 minutes plus tard après s'être étonnées de ne voir qu'une trentaine de nageurs dans le bassin (on en a vu d'autres jours beaucoup plus!) et les mêmes sur le solarium, je ne comprends toujours pas le motif de cette attente. Tiens, on avance : "pas plus de 6". Ben pourquoi ? je ne saurais jamais, au bout de 15 minutes d'attente je suis partie...

Une semaine en arrière, 22 juillet, première semaine d'ouverture de Joséphine. J'apprends au guichet que l'espace forme n'a pas rouvert ses portes. J'apprends dans la foulée, après qu'on est allé chercher le Directeur lui-même que non, mes places pré-payées (8 euros pièce quand même !) ne sont plus valables. Ben évidemment, le délai de validité est d'un an. Mais il est désopilant ce type. Parce que les 10 mois de fermeture de la piscine, d'octobre 2007 à juillet 2008, ça ne compte pas?! S'il ne s'agissait pas d'argent sonnant et trébuchant, je rirais sûrement. Mais là, non. J'attends d'ailleurs toujours à ce jour réponse de la Mairie de Paris à qui j'ai adressé un mail...
Dois-je compter toutes les fois où je me suis retrouvée face à une porte close avec une entrée pré-payée ? Toutes les fois où l'espace forme était fermé pour cause de trop forte chaleur -40°C-(normal une salle de sport sans climatisation et sans fenêtre qui s'ouvre !). Les fois où les douches s'arrêtent de couler au milieu de son savonnage, ah la bonne blague ! Les fois où le bracelet ne fonctionne pas, où le casier ne s'ouvre pas...
Et tout celà n'est pas drôle mais triste car les contribuables parisiens (dont je fais partie) payent cher et doublement Joséphien Baker (dans leurs impôts, mais aussi à l'entrée : 5 euros les deux heures, ce n'est pas anecdotique !).
Et pourtant, quand tout fonctionne, quand les employés se montrent souriants et aimables, quand les casiers s'ouvrent, quand l'espace forme est ouvert, quand on ne vous vole pas votre argent, oui, la piscine Joséphine Baker est un très beau lieu.